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  • : Le blog de TERRA MA TERRE
  • : Événements et dynamiques centrés sur l'écologie à Bagnères de Bigorre. Car informer n'est plus un droit mais un devoir ! Diffusion régulières de dossiers et de fiches pratiques en lien avec nos idées (vertes) et nos partenaires.
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LA COMPAGNIE DES JOLIES CHOSES

P'tites annonces!!

Olivier Pujol, écoconstructeur, recherche de la laine de mouton.
De plus, il lance, fin janvier, un chantier collectif poele de masse, torchis mur et voûte dans sa maison de Gayan. Echange donc de coups de main contre nourriture et logement.
Pour tout renseignement: pujololivier@yahoo.fr   ou sur leur
blog : http://melissa-et-olivier.over-blog.com


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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 16:11

Un forum sur "L’eau des Pyrénées : pour qui ? pour quels usages ?" aura lieu le samedi 2 octobre 2010, à Aureilhan (près de Tarbes, dans les Hautes Pyrénées) à l'Ecla.

 

Ce forum se veut un lieu de débat ouvert, au cours duquel chaque partie et catégorie d’acteurs pourra exposer ses points de vue, dans un contexte de partage de l’eau difficile qui fait suite aux sécheresses estivales et à la définition des volumes prélevables par l’agriculture ; aux ponctions agricoles qui mettent à mal la vie des rivières et à certains endroits l’approvisionnement en eau potable.

 

Trois temps forts

 

Une table-ronde à 16h30 au cours de laquelle seront évoquées les questions des usages de l’eau avec :

  • Jean Glavany, député des Hautes Pyrénées

  • Françoise Dedieu-Casties, vice-présidente de la région Midi Pyrénées, en charge du développement durable

  • Yannick Boubée, Maire d’Aureilhan

  • Olivier Marcant, Directeur de l'Observatoire de l'Eau du Bassin de l'Adour

  • Martin Arnould, du WWF

  • Rémy Martin, de FNE Midi Pyrénées

  • Un agriculteur touché par le projet de barrage sur l’Ousse (communes d’Aureilhan, Orleix et Boulin)

 

A 18h30, nous ferons une visite du site où le barrage de l'Ousse est projeté, avec notamment un des agriculteurs touchés par ce projet.

 

A 20h30 suivra la projection d'un film documentaire: «  L'eau des Pyrénées: un conflit pour le 21ème siècle ? » en présence du réalisateur, Christophe De Prada, suivi d’un débat avec la salle.

 

Nous vous attendons nombreux !

 

 

 

Contact : Claire Dutrillaux,

Collectif Adour Eau Transparente

clairedutrillaux@yahoo.fr

06 89 58 98 06

 

Hendaye, le 2 septembre 2010 Hendaye, le 2 septembre 2010
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 15:38
Traverse propose : la projection de Miage , opéra-documentaire réalisé par  Edmond Carrère et Pierre Redon . Nous vous donnons rendez vous  Jeudi 11 mars, à 21h, au cinéma de Bagnères de bigorre
( entrée libre )

La projection sera suivie d'un débat avec terra ma terre : écologie et tourisme en montagne, quel avenir ?
en présence des deux réalisateurs .

Quant à l'association quelque pArt ( faut voir ) , elle nous concoctera une  collation à thème dont elle a le secret.....

En un demi-siècle d'évolution touristique, la spéculation immobilière liée à l'industrie du tourisme d'hiver a transformé les habitudes des habitants de la vallée des Contamines-Montjoie. Lentement les dameuses ont remplacé les chariots de foin. A l(heure où la mine d'or blanc s'épuise, les sentiments sont contradictoires....
Comment poser notre regard sur les liens invisibles qui unissent les hommes à leur territoire ?
C'est avec la musique et l'image que Miage illustre cet attachement. Fable écologique ou opéra documentaire, le film dresse le portrait d'un territoire montagnard en mutation à travers le regard des hommes qui l'habitent.


...............merci de faire passer ce message autour de vous ...
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 12:07

Ordinateurs et téléphones portables font désormais parties de notre vie quotidienne. Pourtant, il ne faut pas oublier que eux aussi contribuent à l’émission de CO2 et sont potentiellement dangereux pour l’environnement et la santé humaine. Des labels écologiques existent pour permettre à tout un chacun de limiter ces risques.


Pour le meilleur et pour le pire les ordinateurs et les téléphones portables sont devenus des objets familiers. Pourtant, depuis des dizaines d’années, les risques qu'ils font peser sur l’environnement ont été clairement pointés et des normes ont fini par être mises en place.

 

Tout d'abord, la fabrication de ces objets est assez gourmande en matières premières et en énergie. Prenons le cas d’un ordinateur. Selon les estimations de chercheurs de l'université des Nations Unies (UNU), une unité centrale associée à un écran de 17 pouces pèse 24 kilos et sa réalisation a consommé 1,8 tonne de matériaux. Si l'on veut être plus précis cela représente 240 kilos d'énergie fossile, 22 kilos de produits chimiques et 1.500 litres d'eau !

 

En fonctionnement, les ordinateurs consomment de l’électricité et conduisent donc indirectement à la libération de CO2 dans l’atmosphère. On comprend aisément, vu leur omniprésence, que réduire au maximum leur consommation d’énergie est un enjeu important. En 2006, 239 millions d'ordinateurs ont été vendus dans le monde... Certaines entreprises commercialisent aujourd’hui des processeurs plus sobres, comme la firme taïwanaise Via Technologies avec son processeur C7-D.


Le logo et le programme Energy star ont été mis en place par l’agence gouvernementale américaine de protection de l’environnement (EPA). Cet écolabel est attribué aux produits consommant moins d’énergie ou permettant des économies d’énergie (ordinateurs et périphériques). Crédit : Ademe

Des matériaux dangereux qui exigent un coûteux recyclage

La façon dont un ordinateur se met en veille et son type d’écran constituent aussi des paramètres importants pour les économies d’énergie et la réduction des rejets de CO2. Ainsi, les ordinateurs portables consomment de 60 à 80% d’énergie en moins que les ordinateurs fixes et les écrans plats à cristaux liquides (LCD) consomment 60% d'énergie de moins que les écrans à tube cathodique de taille équivalente. On ne doit pas oublier non plus que les imprimantes à jet d'encre sont préférables aux imprimantes laser. Les premières ne consomment que de 5 à 10 watts alors que les secondes en consomment 30 à 40 fois plus (entre 200 et 300 watts). Mentionnons aussi les modems externes, bien plus énergétivores que les modems internes car ils doivent perpétuellement rester allumés.

 

Un réflexe simple pour s’assurer qu'un matériel consommera une énergie raisonnable est de s'intéresser aux écolabels. Pour les appareils informatiques, le plus approprié est le label écologique Energy Star. Bien que basé sur le volontariat, ce label lancé en 1992 par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) est reconnu officiellement dans le monde entier et a été adopté par la Communauté européenne.

 

Les téléphones portables et les ordinateurs engendrent d'autres risques, concernant cette fois la santé humaine. En effet, leur fabrication nécessite l'utilisation de produits chimiques souvent toxiques comme le mercure, l'arsenic, le cadmium, le plomb, le chrome hexavalent, le polybromobiphényle ou le polybromodyphényléther.

 

Si les téléphones et les ordinateurs ne sont pas recyclés convenablement, ils deviennent une réelle menace pour l’environnement par libération de métaux lourds, que ce soit dans une déchèterie, dans un égout ou au fond d'un cours d'eau. Le risque est particulièrement grand dans les pays du tiers monde comme le montre cette vidéo de Greenpeace.

Un autre écolabel. Crédit : Ademe

Que ce soit avec les écrans cathodiques, les batteries des téléphones portables – dont environ un milliard sont produits chaque année – ou les composants électroniques récupérés, les populations de ces pays vivant d’un recyclage artisanale de ces éléments sont exposés à des risques accrus de cancers et de maladies touchant le système nerveux et les reins.

 

C’est pourquoi il est si important de contrôler le recyclage des ordinateurs et des téléphones mais aussi de réfléchir dès leur conception à la manière de limiter le plus possible ces risques chimiques.

Le bon réflexe pour choisir les objets potentiellement les moins nocifs et inciter les industriels à surveiller les risques est de préférer les produits arborant l'écolabel TCO (Tjänstemännens Centralorganisation).

A l’origine, il provient d’une agence suédoise qui se concentre sur l’optimisation et l’amélioration des conditions de travail des utilisateurs dans les bureaux administratifs. Aujourd’hui, il est devenu le standard de certification le plus reconnu au monde. Il assure que les produits électroniques qu'ils certifient répondent à des normes de qualité très strictes dans plusieurs domaines, principalement l'ergonomie, la consommation énergétique et le respect de l'environnement. On le trouve sur des produits de nombreux fabricants de PC, de serveurs, de téléphones mobiles et d'imprimantes.

 

Voir l'article à sa source ici

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 21:35
TERRA MA TERRE se lance dans un projet RECYCLERIE

 

Sur notre territoire nous pouvons constater une surcharge de déchets par rapport aux capacités de traitement.

 

A ce jour l’enfouissement sur le site de Bénac n’est pas une solution satisfaisante.

De plus le coût du traitement de ces déchets est en progression constante.


Parmi ces déchets une partie non négligeable pourrait être valorisée et réutilisée. L’objectif de la recyclerie est de transformer les rebuts en ressources, et de diminuer ainsi le poids des déchets destinés à l’enfouissement. Un volet de sensibilisation auprès du grand public, visant à réduire la quantité de déchets à la source, est un des objectifs prioritaires de la recyclerie.

 

Afin de démontrer la pertinence d’un tel projet, Terra ma Terre lance avec le soutien de ses adhérents et bénévoles, une action récupération/revalorisation et vente avec comme échéance Noël 2009.


Dès 2010 nous entamerons les démarches nécessaires auprès des communes de la Haute Bigorre, afin d’installer la recyclerie sur Bagnères de Bigorre.

 

Objectif 2009: se rassembler autour du projet

 

La récupération concerne :

- mobiliers, objets, ustensiles, jouets…

- tissus, vêtements

- carton, bois

Ces objets seront ensuite transformés, restaurés et mis en vente.

 

La démarche:

- recherche d’un lieu de stockage et atelier provisoire.

- récupération des objets,….à partir du 16 Novembre.

- création des ateliers de nettoyage, restauration, transformation du 16 Novembre 09 au 18 Décembre 09.

- vente et sensibilisation sur le marché de Bagnères la semaine de  Noël, dates et lieu selon accord de la mairie.

 

 Comment ça marche ?

- Vous avez des objets, du mobilier, des ustensiles ou autres destinés à aller en déchèterie, ou dont vous ne savez pas quoi faire : Terra ma Terre les récupère pour lancer la première étape de son projet recyclerie.

- La participation aux ateliers de transformation se fera par inscription, les dates d’atelier restent à définir. Ils seront animés par un professionnel. N'hésitez pas à vous manifester si la démarche vous intéresse !

 

Le volet sensibilisation :

     - Un Café Citoyen aura lieu (nous cherchons le lieu) le 17 Décembre 2009 avec projection du documentaire «  Déchets à Ménager » suivi d’un débat.

          


Des déchets à ménager (CNIID)
envoyé par dvoynet. - Futurs lauréats du Sundance.

     - Récupération et ateliers de transformation de déchets : du 17 novembre au 18 décembre 2009

     - Marché de Noël du 22 au 24 décembre selon accord avec la mairie (quelques containgeances techniques à préciser).

 

 

Terra Ma Terre

Patricia ROLAND : terramaterre@free.fr

                            06 88 75 92 94

Administration : terramaterre@yahoo.fr


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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 22:30

Porté par Paris et Berlin, ce mécanisme semble compliqué à mettre en œuvre. Il est aussi jugé dangereux pour les négociations sur le climat.

 

Notre omniprésident Sarkoléon n'en démord pas : «Nous obtiendrons la taxe carbone aux frontières de l'Europe», a-t-il

répété dans son interview au Figaro vendredi dernier. Soutenu par Berlin mais critiqué par Bruxelles et Londres, le projet divise. Aussi n'a-t-il pas été officiellement abordé hier au Conseil des ministres européens de l'Économie réunis à Luxembourg. Lesquels ministres ne sont pas parvenus non plus, cinquante jours avant la conférence de Copenhague, à s'entendre sur l'aide aux pays en développement pour leur adaptation au changement climatique. Les ministres de l'Environnement, réunis à leur tour aujourd'hui, devraient éviter le débat sur la taxe aux frontières.

Dans son principe, cette «taxe», évoquée par Dominique de Villepin quand il était à Matignon et reprise par le président de la République, vise à protéger l'industrie européenne de la concurrence de pays laxistes en matière de rejets de CO2. Le dispositif tel qu'il est décrit dans un document que Paris fait circuler discrètement depuis cet été ne vise pas à taxer les iPhone ou les lecteurs de DVD importés. Il s'agirait «d'inclure les importateurs» dans le marché européen du carbone. Autrement dit, les producteurs étrangers (hors UE) qui émettraient plus de carbone que les Européens pour un produit équivalent devraient «restituer des quotas de CO2» en payant directement la ­Bourse européenne du carbone ou un organisme dédié.

La mise en œuvre du dispositif, que des économistes européens et américains ont évaluée sous diverses variantes, «est complexe», souligne Stéphanie Monjon, spécialiste de l'efficacité des politiques climatiques au Cired (Centre international de recherche sur l'environnement et le développement). Quels produits faut-il viser ? «Il serait très difficile de calculer par exemple le CO2 émis pour fabriquer une cannette de Coca», note l'économiste. Aussi les experts ­plaident-ils pour appliquer la «taxe» à l'acier, le ciment, l'aluminium primaire, produits intensifs en carbone.

À Londres, on objecte qu'à partir de 2013 les sidérurgistes ou cimentiers européens bénéficieront déjà d'une aide puisque les quotas de CO2 leur seront alloués gratuitement alors que les autres secteurs (électriciens par exemple) devront les acheter. La taxe serait donc une mesure protectionniste inutile.

 

La Chine et Inde opposées

Les experts français assurent qu'«un tel système serait conforme aux règles de l'OMC» (Organisation mondiale du commerce). Ils se défendent de protectionnisme car si un sidérurgiste chinois, par exemple, fait la preuve, audit à l'appui, qu'il n'émet pas plus de CO2 par tonne d'acier que la moyenne européenne, il ne serait pas «taxé». Paris estime que son dispositif pourrait entrer en vigueur à partir de 2013, date à laquelle entreront en vigueur les nouvelles règles du jeu pour le marché européen du carbone pour 2013-2020.

Si elle juge la «taxe» adaptée pour «rétablir la compétitivité européenne», Stéphanie Monjon estime que la manière de porter le projet peut handicaper les négociations internationales. «La Chine et l'Inde voient la taxe aux frontières comme un geste très hostile, complète Kim Cars­tensen, le « M. Climat» du Fonds mondial pour la nature (WWF), c'est une atteinte à leur compéti­tivité. À l'échelle mondiale, cette taxe divise, ce n'est pas une idée constructive.»

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 08:13
Parce qu'en écologie les solutions les plus simples et les plus naturelles vaudront toujours mieux que les montages  alambiqués qu'on essaye de nous vendre avec les factures qui vont avec. Cet article du FNE met l'accent sur les couleuvres, pas très bio, qu'on veut nous faire avaler.
 A quelques semaines d’un accord mondial sur le climat à Copenhague, les difficultés à s’accorder sur des objectifs ambitieux de réduction des gaz à effet de serre suscitent un grand intérêt pour des solutions palliatives. Parmi elles, la capture et le stockage artificiel souterrain de CO2, qui va faire l’objet cette semaine du 3ème Colloque International à la Cité des Sciences et de l’Industrie. Selon l’ADEME, c’est une « filière prioritaire parmi la grande panoplie actuelle des filières vertes ».
Réaction de FNE
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 09:28
Rencontré lors d'un diner de préparation au forum sur l'eau de Billères, Pascal Laimé, éminent journaliste spécialisé dans les problèmes de gestion de l'eau, nous a un peu plus éclairé sur les enjeux auxquels nous devons nous préparer. En particulier concernant les dérives liée à la privatisation de ce service fondamentalement public.
Vous faire un rapport de tout ce qui a put être dit ce soir là serait long pour nous, et parfaitement inutile puisqu'il suffit d'aller visiter son blog pour avoir une foule d'information. http://www.eauxglacees.com/
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 07:24

« L'eau et le maïs, quel avenir pour nos rivières ? »

 

Ce forum s’inscrit dans une campagne d'opposition aux projets de barrages-réservoirs sur le bassin de l'Adour, « Un désir d’eau vivante sans retenue ». Cette campagne est lancée par le Collectif Adour Eau Transparente (Attac%64 et Attac% 65 sont membres de ce Collectif - www.caet.fr).

 

Pourquoi une campagne d’opposition aux barrages-réservoirs ?

Tous les experts s’accordent à dire que le changement climatique va entraîner des CAET_forum.jpgépisodes de sécheresse plus intenses et plus fréquents. Alors que le bassin versant où coule l’Adour et ses affluents a connu cet été encore des états critiques liés au manque d’eau, il est temps de repenser la consommation d’eau, notamment agricole. Car, lors des périodes sèches (été et début de l’automne) l’agriculture consomme plus de 80% de l’eau (et jusqu’à 95% dans les secteurs d’agriculture irriguée).

C’est la prédominance du maïs irrigué qui sous-tend les problèmes. En effet, le maïs irrigué est la culture la plus consommatrice d’eau, et cela principalement en été, lorsqu’il n’y a plus d’eau dans les rivières. Créer de nouveaux barrages pour stocker l’eau et l’utiliser l’été est une fuite en avant qui ne fait qu’aggraver le problème du changement climatique. Cela favorise un modèle agricole gaspilleur d’eau qui est à l’origine des pollutions diffuses (nitrates et résidus de pesticides) et de la dégradation de la qualité de l’eau. Le Collectif Adour EAU Transparente considère qu’il est temps de repenser les aménagements sur l’Adour : s’il manque de l’eau, arrêtons d’en consommer autant et choisissons des cultures moins gourmandes (comme le tournesol ou le sorgho). Développons une politique d’économies d’eau avec des objectifs ambitieux.

 

La législation européenne appelle à d’autres pratiques !

Les évolutions législatives insufflées par l’Europe exigent de nouveaux choix. C’est le cas des orientations prises par la nouvelle PAC 2013, qui préconise la réduction des surfaces irriguées. C’est le cas aussi de la Directive Cadre européenne sur l’Eau de 2000, qui impose aux États membres d’atteindre le « bon état écologique de l’eau » en 2015. Si la France n’atteint pas ces objectifs, elle risque de payer d’importantes indemnités à l’Europe. Créer de nouveaux barrages revient à aller à contre-courant car non seulement ils détruisent la partie de vallée ennoyée mais en plus ce sont les plus grands perturbateurs des écosystèmes aquatiques. D’ailleurs, dans bon nombre d’autres bassins fluviaux en France et en Europe, la préoccupation et les opérations d’aménagement visent maintenant à l’effacement des barrages. Au contraire de ce que l’on envisage dans le bassin de l’Adour.

 

Crise économique, changement climatique : deux invitations à changer de cap.

Alors que nous vivons une crise économique majeure, est-il encore réaliste de faire supporter à la collectivité (via nos impôts et nos factures d’eau), le poids d’engagements financiers considérables en construisant des barrages ? Ne vaudrait-il pas mieux développer le monde rural en créant des emplois locaux, plutôt que de continuer à concentrer les productions pour l’agrobusiness avec une exportation de notre maïs et une importation massive de soja ?

Si l’on parle souvent de déficit d’eau sur le bassin de l’Adour, c’est qu’on prend le problème à l’envers : nos rivières ne sont “déficitaires” que du fait des prélèvements excessifs de l’irrigation agricole. À nous de revoir nos besoins et de choisir de traiter les causes et non les symptômes !

 

Programme du forum :

- 17h00-19h00 : table ronde "Quelles économies d'eau pour des rivières vivantes" regroupant différentes personnalités, et notamment :

- Cyrille Deshayes, responsable du pôle eaux douces au WWF-France

- Michel Dantin, Confédération Paysanne du Béarn

- Marie Paule Hernandez, présidente du CIVAM bio des Landes

- Marc Laimé, journaliste spécialisé et conseiller sur les politiques publiques de l’eau auprès de collectivités locales

- Olivier Marcant, directeur de l’Observatoire de l’Eau du bassin de l’Adour

- Caroline Creton, chargée de mission Eau pour FNE Midi-Pyrénées

- Eliane Serre, UFC-Que choisir et membre du Comité de Bassin Adour-Garonne

- 20h30-22h00: projection du film documentaire "Pour quelques grains d'or", suivi d'un débat

 

- Exposition : « Rivières Artificielles et Rivières Naturelles » réalisée par France Nature Environnement



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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 00:25
Alors que s’ouvre à Davos en Suisse le premier Forum Mondial sur les Ressources (FMR), les Amis de la Terre Europe, l’institut de recherche SERI et les Amis de la Terre Autriche publient le nouveau rapport « Overconsumption ? Our use of the world’s natural resources »(1). Chiffres à l’appui, le rapport met en évidence que nos sociétés ont développé ces dernières décennies une frénésie de consommation, générant une surexploitation de ressources naturelles principalement issues d’autres pays. Elles n’ont d’autre choix que d’opérer un virage radical pour préserver les générations futures et l’équité entre les peuples.Cliquez sur ce lien pour en savoir plus
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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 00:54
L’EAU et LE MAÏS, quel avenir pour nos rivières ?
Le Collectif Adour Eau Transparente, réseau qui milite sur le bassin de l’Adour à l’amélioration de la qualité de l’eau et la préservation des rivières, entend exposer les arguments qui fondent sa campagne d’opposition à la création de nouveaux barrages réservoirs : « Un désir d’eau vivante sans retenue ». La justification de ces barrages est le besoin d’eau pour l’irrigation et le soutien d’étiage des rivières en été. Pour le Collectif Adour Eau Transparente, ils sont avant tout le symptôme d’une agriculture industrielle et non-durable dévoreuse des ressources en eau.

Dans le cadre de cette campagne, un forum aura lieu à la Médiathèque d’Este à Billère le 4 novembre à partir de 17h.



Programme :

- 17h-19h : table ronde « Quelles économies d’eau pour des rivières vivantes ? »
Animation : Collectif Adour Eau Transparente
Interventions libres

- Exposition : "Rivières Artificielles et Rivières Naturelles" réalisée en 2009 par le réseau EAU de France Nature Environnement (FNE), sur le thème de la morphologie des cours d’eau

- 20h30 : projection du film documentaire
" Pour quelques grains d’or "

- 21h 30 : débat
Animation : Collectif Adour Eau Transparente

Différentes personnalités seront présentes pour répondre aux questions du public

Avec :

- Cyrille Deshayes, chargé du programme eaux douces au WWF-France
- Michel Dantin, Confédération Paysanne du Béarn
- Marie Paule Hernandez, présidente du CIVAM bio des Landes
- Marc Laimé, journaliste spécialisé et conseiller sur les politiques publiques de l’eau auprès de collectivités locales
- Éliane Serre, UFC Que Choisir, membre du Comité de Bassin Adour-Garonne
- Olivier Marcant, directeur de l’Observatoire de l’Eau du bassin de l’Adour
- Caroline Creton, chargée de mission Eau pour FNE Midi-Pyrénées

Avec le soutien du WWF-France et de la Fondation pour une Terre Humaine

Et la participation de France Nature Environnement, la Confédération Paysanne, UFC-Que choisir, le CIVAM Bio 40, la Ville de Billère


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